Ecologie, “sacrées” trouvailles : imprimante inusable / machine à laver “increvable” / cargos écolos / l’eau mieux que le glyphosate / fabriquer son papier

“Impro”, un français invente l’imprimante inusable

impro est une imprimante verticale, robuste et réparable destinée aux professionnels qui travaillent avec les images. Bref, une machine qui dure longtemps pour des usages qui ne disparaîtront pas d’ici demain.

Qui ne s’est jamais pris la tête avec une imprimante récalcitrante, en panne, muette et, la plupart du temps, irréparable ? Grâce à l’invention de ce Français, ces crises de nerfs pourraient bientôt appartenir au passé ! Paul Morin, 27 ans, vient en effet de mettre au point une imprimante inusable où chaque pièce est accessible et remplaçable à l’infini ! Lumière sur une petite nouveauté qui, mine de rien, pourrait changer nos vies et notre rapport à la consommation.

Ce projet fou est né d’une obsession, voire même, d’une aversion pour ces imprimantes traditionnelles qu’il faut sans cesse remplacer, sans qu’on ne sache vraiment pourquoi, après des pannes mystérieuses et répétées. Paul Morin (diplômé de l’ENSCI, École nationale supérieure de création industrielle) a voulu tout remettre à plat et imaginer une imprimante qui resterait intégralement sous le contrôle de son propriétaire. Et il y est parvenu !

Son exploit lui a même valu un prix du design. Il faut dire qu’en matière d’innovation, on fait rarement plus révolutionnaire et utile. Dans cette imprimante (verticale !), chaque pièce est accessible, identifiable, expliquée et remplaçable.

Comme l’explique Paul Morin, sur son site : « La mécanique interne de la machine est dessinée pour être facile à comprendre, à entretenir et réparer. Les éléments sont distingués par leur agencement et le rôle signalétique des couleurs. Des tutoriels en ligne reprennent le même langage schématique pour expliquer les étapes de maintenance. »

Mieux, l’appareil a troqué les fameuses cartouches d’encre en plastique opaques par des réservoirs transparents qu’on peut recharger quand on veut. Plus besoin de témoins lumineux (et potentiellement mensongers) pour savoir si l’imprimante a besoin d’être rechargée en encre et plus besoin non plus de créer de nouveaux déchets à chaque recharge.

« Au lieu d’être dissimulés, les consommables — papier et encres — sont en dehors de la machine, ce qui permet de visualiser immédiatement leur consommation. De plus, l’alimentation en encre par réservoir (au lieu de cartouches) réduit la quantité de déchets tout en permettant l’usage d’encres aux couleurs non-standard. »

 

Et comme si tout cela ne suffisait pas, Paul Morin a également mis en ligne une application favorisant le partage et la mise en commun des imprimantes existantes. Ainsi, si une personne possède une imprimante, elle peut facilement en faire bénéficier ses voisins (ça évite que tout le monde s’équipe inutilement et, en prime, ça encourage les rencontres entre voisins).

Enfin, comme Paul Morin semble avoir tout compris, il n’envisage pas une seconde de céder ses inventions aux industriels du secteur. Souhaitant donner le maximum de chances à son projet anti-obsolescence programmée, il préfère tracer sa route seul, en toute indépendance.

France Inter l’a rencontré. :

 

 

Sur le site de Paul Morin, vous décrouvrirez d’autres innovations et pas des moindres …, allez voir par exemple celle du plié-posté qui permet de réduire l’utilisation de papier, la lettre faisant office d’enveloppe, comme dans le bon vieux temps !

 

L’urgence de proposer des alternatives aux produits jetables en favorisant le développement de produits conçus pour durer et facilement réparables, l’incervable était présente à …

Tech For Planet et au CES de Las Vegas, le plus grand salon d’électronique grand public mondial

 

… les premiers gros porteurs “écolos”, il était temps …

Comme nous le confirme France Nature Environnent, 90% des marchandises mondiales transitent par le transport maritime selon  Planetoscope.com53 000 navires rien que pour le commerce – 7300 en Europe. Pour réduire cette énorme et gigantesque pollution* dont on ne parle quasiment jamais, inhérente aux porte-conteneurs et autres palaces flottants  une entreprise néerlandaise veut construire des porte-conteneurs 100% électriques *(chaque navire cargo ou paquebot qui navigue chaque jour autour du globe, pollue l’équivalent d’un million de voitures .. et ils sont environ ou en moyenne 7000 par jour à le faire, … faites le compte : l’équivalent de 7 000 000 000 de voitures par jour !  On estime que la pollution de l’air liée au transport maritime cause 60 000 décès chaque année en Europe. Des dommages invisibles catastrophiques pour la planète et la santé des citoyens).

Non vous ne rêvez pas, ce n’est pas un “hoax” ! … et à ce triste palmarès l’aviation gagne la deuxième place avec une flotte globale de 80 000 avions et 102 465 trajets/jour, l’industrie et l’agriculture venant derrière talonné par le transport routier et beaucoup plus loin le fameux trafic automobile tant incriminé et surtout très rémunérateur pour l’état  …  n’exagérons rien, enfin une bonne nouvelle (lancement prévu à l’automne 2018 selon la société  Elektrek,) :

Baptisé le « bateau Tesla », le cargo silencieux aux zéro émissions de CO2 sera propulsé uniquement à l’électricité, grâce à des batteries rechargeables à terre en quatre heures. Ces batteries devraient avoir une autonomie allant de 15 heures à 35 heures, en fonction de la taille du bateau. Et parce que ces navires se veulent 100% écolo, c’est Eneco, un fournisseur d’énergie sans carbone, qui approvisionnera les navires en énergie solaire et éolienne.

Les architectes et ingénieurs de l’entreprise Omega Architects planchent sur deux modèles : un petit navire de 52m de long et 6,7m de large, pouvant transporter jusqu’à 24 conteneurs ; et un grand navire de 110m de long et 11,40m pour 270 conteneurs.

 

Une solution “écologique” économiquement rentable … Oeliatec

… le désherbage eau chaude Oeliatec

Aussi appelé désherbage à gouttelettes d’eau chaude voire désherbage vapeur, cette méthode permet de désherber de manière efficace et écologique car elle ne nécessite aucun pesticide. Le fonctionnement du désherbage à eau chaude est simple : l’eau est chauffée à 115/120 °C (selon nos machines) puis est pulvérisée sur les mauvaises herbes. Ces dernières sont alors victimes d’un choc thermique et sont détruites. Un progrès ? sûrement par rapport au pire d’avant …

Pendant des années, Jean-Pierre Barre a vendu des produits phytosanitaires. Mais, dès le début des années 2000, ce professionnel a senti que le vent allait tourner, que l’ère du tout chimique touchait à sa fin et que la transition écologique à venir serait une formidable opportunité.

Se rappelant que les anciens faisaient disparaître les mauvaises herbes à l’aide du jus de cuisson des pommes de terre, il enfile alors sa tenue d’inventeur et se met à plancher sur une machine qui permettrait d’optimiser le procédé pour le rendre pratique, fiable et efficace. Son idée ? Récupérer de l’eau de pluie, la porter à une température de 120° et la pulvériser par gouttelettes à basse pression sur les herbes invasives. Au départ, bien entendu, personne n’a cru à son projet. Ni les banques, ni les géants mondiaux de la chimie.

En 2007, pourtant, la première machine est vendue. En 2011, le rythme de production atteint les six par an. Et aujourd’hui ? Oeliatec, la société créée par Jean-Pierre Barre, fabrique une machine par jour, vendue entre 13 000 et 100 000€ aux collectivités et aux paysagistes de toute l’Europe !  “L’écologie”, un sacré marché !

 

Fabrique du papier selon une technique traditionnelle chinoise

La Chine est le premier pays au monde à avoir inventé le papier. Les origines du papier fabriqué à la main remontent aux premières années de la dynastie des Han de l’Ouest, au IIe siècle av. J.-C., lorsque les anciens chinois fabriquaient du papier primitif à l’aide d’écorce d’arbres. Dans ce tutoriel, la blogueuse chinoise Li Ziqi fabrique du papier entièrement à la main, d’après cette technique ancestrale. … cela suppose d’avoir un certain environnement comme une bambouseraie par exemple, et une mare, etc …

 

 

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