Défense des animaux, refuge pour éléphants dans le Limousin / Le retour des loups

Actualisation, décembre 2018 :

des loups et des hommes

Elle aurait dû être prof de gym, elle sera calligraphe dans le Gers, durant treize ans. Puis en 2007, Florence Robert choisit une vie au contact des animaux et de la nature. Elle devient alors bergère et crée la Ferme des Belles Garrigues à Albas, dans l’Aude. Parallèlement à son activité agricole, elle écrit. En préparation, un livre autour du sort réservé aux orangs-outans et aux forêts primaires dans le monde…

 

 

” Les éléphants sont en train d’être interdits dans les cirques, nous leur offrons une place à la retraite “

Une première en Europe : Opération financière-touristique ou action humanitaire  ??? je ne sais pas s’il faut se réjouir de ce projet pour le moins inédit ; en tout cas l’initiative part d’une bonne intention… mais cela ne fait-il pas beaucoup d’investissements pour ces éléphants qui resteront malgré tout dans un environnement bien loin de leur territoire naturel … voici comment est présenté leur projet :

“Le paradis des éléphants se trouvera bientôt en Haute-Vienne. Sofie Goetghebeur et Tony Verhulst, deux anciens soigneurs du zoo de Hanver, s’apprêtent à ouvrir le premier refuge européen pour accueillir les éléphants « à la retraite ». Et c’est une bonne nouvelle, car de plus en plus d’arrêtés interdisent les animaux sauvages dans les cirques. Le couple leur offre une place au soleil …

Depuis quelques temps, la législation européenne se durcit en ce qui concerne les animaux sauvages. Cela va de paire avec l’opinion publique qui voit de plus en plus d’un mauvais œil les cirques avec animaux sauvages. Mais, où placer les éléphants une fois qu’ils quittent ces cirques ? On vous en parlait déjà il y a près d’un an, Sofie Goetghebeur, co-fondatrice de Elephant Haven et son mari ont décidé de créer un refuge qui leur est destiné en France. Elle raconte à RMC

 

Le quotidien d’une famille de loup en Allemagne

Lequel des deux devrions-nous le plus craindre ? Le loup ou l’homme ? Telle est la question posée dans ce passionnant documentaire Arte, parti à la rencontre d’une meute de loups qui fait son retour dans nos contrées, et dont le mystérieux comportement continue de fasciner.

L’homme est un loup pour l’homme, mais aussi pour le loup. Cet animal mythique, craint depuis des millénaires, passionne toujours autant. Le lien demeure fragile entre l’homme et le grand canidé, bien souvent incompris et jugé « nuisible ». Il a pourtant sa place et un rôle majeur au sein des écosystèmes.

Le loup a fait son retour en Europe et, avec lui, la peur enfouie. Alors, pour mettre fin aux idées reçues, les documentaristes animaliers, Herbet Ostwald et Sébastian Koerner, sont allés suivre une meute de loups, de l’autre côté du Rhin, dans un contexte qui demeure tendu. Bien que l’espèce soit protégée en Allemagne (on dénombrait 31 meutes de loups en 2015), un abattage a récemment été autorisé. De son côté, en France, le ministre de la Transition écologique, Nicolas Hulot, a récemment augmenté le quota d’abattage des loups (merci Nicolas l’écologiste !).

En suivant le quotidien des ces animaux aussi sociables que curieux grâce à des caméras camouflées, Herbet Ostwald et Sébastian Koerner offrent un passionnant portrait du loup, au plus près de cet animal qui continue d’être victime de bien des légendes et des préjugés.

Si vous n’avez pas réeussi à visionner le reportage Arte vous pouvez l’essayer sur Face de bouc !

Ce reportage est vraiment magnifique !

 

Loup, y es-tu ? 

Le possible retour du loup dans cette région suscite de nombreuses craintes parmi les habitants. Voilà pourquoi Réseau Éducation à l’Environnement Auvergne (REEA), née en 2004 et qui participe aux Rencontres Associations et Philanthropes de 1% for the Planet, veut se positionner en tant que « levier essentiel pour bien comprendre, dans tous ses aspects, ce qu’implique le retour de ce grand prédateur sur un territoire. »

REEA expérimente un projet destiné en priorité aux jeunes en établissements agricoles, aux collégiens et élèves de cycle 3. Géraldine Couteau, coordinatrice de l’association, explique ce choix :

« Ce public sera amené à être confronté aux problématiques du loup dans les cinq ans à venir. Et aujourd’hui, il peut avoir une réflexion sur le sujet. Avant qu’il ne soit trop dans l’émotionnel, lorsque des attaques surviennent, par exemple. On doit agir en amont. »

Ainsi, pendant 4 demi-journées, REEA sensibilisera chacune leur tour une douzaine de classes de la région sur le retour du loup. Sorties sur le terrain, rencontres avec des éleveurs ; puis phase de questionnement autour des besoins de l’animal, du tourisme, du pastoralisme ; phase de recherche pour tenter d’apporter des réponses à ces problématiques ; et enfin, restitution des conclusions sous formes d’exposés, de pièces de théâtres ou de reportages. Un programme bien chargé pour une bonne raison, comme le précise Géraldine Couteau :

« On cherche à donner les clés les plus justes pour que chaque participant soit en mesure de se faire sa propre opinion. La question est très complexe, c’est pour ça qu’il est capital de faire intervenir des éleveurs, mais aussi des naturalistes qui expliquent la place du loup dans l’écosystème. »

Source : PositivR

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