Vous avez dit Libre de s’instruire ? … Faire l’Ecole En Liberté ou FEEL … comme vous le sentez !

 “Libre de s’instruire”, une évolution de l’école qui prend de plus en plus d’ampleur dans le monde et en Europe, exemples

Le colloque du Luxembourg propose ainsi une pléiade d’intervenenat-e-s de grande qualité de part leurs réflexions et leurs expériences auprès des enfants. Voir le programme et leur parcours ci dessous / à découvrir absolument (à défaut de pouvoir y aller – bilinguisme souhaitable !)

L’annonce est un peu courte question délai, mais il est encore temps de s’y intéresser pour celles et ceux qui ont la “chance” d’habiter en région parisienne !

+ Le site du 1er congrès international des acteurs du changement, ici

FEEL, une expérience à suivre …

Ah les mots sont nos maux ! quand je dis une expérience à suivre, j’entends par là que nous allons suivre de près cette expérience parce qu’elle nous parait intéressante et digne d’intérêt … sans forcement la suivre dans le sens de la prendre pour exemple et d’en faire un copié collé !!! Ceci étant dit, il n’est pas interdit non plus de s’en inspirer ou qu’elle nourrisse notre réflexion.

Le centre Faire l’Ecole En Liberté (FEEL) offre aux parents pratiquant l’instruction en famille (ou « école à domicile ») un lieu d’activités et d’échange spécifiquement conçu pour les aider dans leur mission d’éducation. C’est un lieu ouvert en journée et en semaine, qui leur permet de se rencontrer et de travailler, d’étudier ou de jouer avec leurs enfants dans des espaces communs équipés de matériel pédagogique, de livres, de matériel créatif et de jeux éducatifs.

… une bouteille à la mer

Je ne sais ce que vous avez pensé ou ressenti dans ce dernier témoignage, mais cette question de la liberté d’instruction m’inspire d’autant que c’est un peu vers ce type d’organisation en ce qui concerne l’aspect pédagogique, que nous imaginons orienter l’association JDD sur son prochain lieu (… définitif !)

et nous ne pourrons vraiment le faire que si plusieurs familles en comprennent l’intérêt et veulent bien se joindre à notre démarche dans ce sens pour la coconstruire (prioritairement bien sûr avec des personnes de notre région pour la réalisation concrète, mais bon, je ne fais que lancer l’idée. Ce n’est  pas encore un projet, qui vous l’avez compris, ne peut se construire qu’à plusieurs – avis aux amateur-e-s !)

En tout cas, je suis bien sûr d’une chose, c’est qu’en dépit des difficultés que représente ce genre d’entreprise (littéralement “prendre/se saisir entre nous, en commun ou ensemble” d’un sujet, d’une réflexion en vue de sa réalisation), c’est dans une mise en réseau ou mise en lien – on l’appelle comme on veut – que la liberté d’instruction pourra vraiment se développer.
La plus grande difficulté me semble venir des personnes elles-mêmes, ou de nous mêmes, qui pratiquent l’instruction en famille ou souhaitent scolariser leur(s) enfant(s) dans une école où prévaut la liberté d’apprendre.
La plupart de ces familles vivent en effet peut être un peu trop “repliées” sur elles mêmes (?), comme si elles étaient “gardiennes” pour ne pas dire parfois “jalouses” chacune de la pédagogie / mode d’apprentissage qu’elles se sont appropriée (Montessori ou Steiner pour les unes, IEF, avec ou sans programme ou école genre “école démocratique” pour les autres, etc…), persuadées que leur façon d’agir est la meilleure façon d’apprendre (voire parfois la seule).
Cela n’est pas le cas de tout le monde bien sûr, et cela ne constitue pas non plus ici un jugement quelconque car il est tout aussi certain que chacun-e fait de son mieux ; d’autant plus que oser faire ces choix n’est pas chose facile dans le contexte socio-culturel dans lequel nous sommes.
En outre j’ai pu constater que même si le partage fonctionne sur Internet via des blogs par exemple (c’est plus facile ainsi, on ne s’engage pas vraiment dans la discussion de cette façon, on se confronte encore moins en direct aux autres façons de voir), cela ne remplace précisémment pas l’échange direct plus délicat à gérer (et pas toujours facile à organiser sur le plan logistique).
Ainsi – pour connaître de plus en plus de familles engagées dans cette démarche, d’abord des enfants  bien sûr, des instits, des profs de collège ou encore des proviseurs / chefs d’établissement à l’esprit ouvert qui font déjà ou voudraient faire évoluer les choses dans le sens de cette liberté d’instruction – je crois qu’il devient urgent de nous mobiliser chacun-e à notre mesure dans cette mise en réseau / cette mise en lien pour mettre en oeuvre nos aspirations. Cela suppose de sortir ce que l’on appelle “sa zone de confort”, oser prendre le risque de se tromper ou aussi de se confronter aux autres – celles et ceux là mêmes qui poursuivent a priori les mêmes buts que nous … mais pas de la même façon !
Bon assez blagué/blogué, à vous la parole et mieux encore au téléphone; cela doit être possible nous ne sommes pas ici des milliers àn petre concerné-e-s, quelques dizaines au mieux, on devrait donc pouvoir se parler encore en direct, et pour quoi pas se rencontrer pour les plus proches.
A bientôt,
jf

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