Vous avez dit enfouissement ? semences, déchets nucléaires, quel rapport ?

Actualisation février 2019 : Prix nobel de Physique 2018


Une “solution au stockage des déchets nucléaires“, application possible des travaux de ce prix Nobel ? … dans 15 ou 20 ans, on en reparlera ! (je suis à tord ou à raison très circonspect sur ces prix “Nobel”, en sciences tout particulièrement : pour qui roulent-ils ?)

Autre commentaire, l’article du “Monde”, un peu plus mesuré sur ce point …

Arthur Ashkin, Gérard Mourou et Donna Strickland, prix Nobel de physique 2018.

Article d’origine

 A quoi sert vraiment la réserve de semences de Svalbar ?

Voici un excellent article (en vidéo pour celles et ceux qui sont abonné.e.s à “Là bas si j’y suis”) sur la question des enfouissements … entre Bure (déchets nucléaires) et Svalbar (semences) l’argument vaut la peine d’être lu ou entendu avec en prime un petit clin d’oeil aux Shadocks (2 épisodes savoureux !), cela rappellera la belle époque pour certain.e.s

La bataille de Bure n’est pas terminée ! D’un côté, les forces de l’ordre tentent de protéger le site qui a été réservé par l’ANDRA (l’Agence Nationale pour la gestion des Déchets RAdioactifs), et de l’autre côté, les opposants entendent bien faire échouer ce projet de centre de stockage de déchets radioactifs. Et puisqu’il s’agit d’enfouir ces déchets, on va creuser un peu aujourd’hui…

Ce qui est étonnant avec cette histoire de Bure, en fait, c’est cette espèce d’obstination et d’acharnement à vouloir absolument enfouir les déchets nucléaires dans ce lieu, sans tenir compte ni des arguments légitimes des opposants, ni de ce qui se fait ailleurs. Puisqu’on a d’autres cas : en Finlande par exemple, il y a un projet qui s’appelle « Onkalo » – ça veut dire « cave » en finnois – qui est là aussi un projet d’enfouissement de déchets radioactifs. Ce sont 5 kilomètres de tunnel à 500 mètres sous terre où doivent être enterrés 5 500 tonnes de déchets nucléaires pour 100 000 ans [1].

Évidemment, ça pose des problèmes qu’il serait bon de regarder quand on veut faire la même chose en France. Et notamment l’un de ces problèmes, c’est de savoir comment, dans cette période folle de 100 000 ans, on va faire pour prévenir les générations futures qu’il ne faut pas creuser à cet endroit-là, ni regarder ce qu’on a enfoui ! Parce qu’on peut imaginer que dans plusieurs dizaines de milliers d’années, s’il y a encore des êtres humains sur Terre, ils seront sans doute très curieux de savoir ce qui était à ce point précieux pour que leurs ancêtres l’enfouissent aussi profondément ! Et donc il faut trouver un moyen – parce que les langues auront évolué – pour les prévenir. C’est le sujet d’ailleurs d’un film sorti il y a quelques années, qui s’appelle Into Eternity [2].

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  • Et pour celles et ceux qui ne l’auraient encore vu :

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