C’est la rentrée …

1/ « Capital et idéologie », le dernier livre de Thomas Piketty

Pour l’économiste Thomas Piketty, auteur de Capital et idéologie (Editions Seuil), « une quasi-sacralisation du pouvoir des propriétaires peut conduire à des régimes politiques extrêmement oppressifs » 
… Il est temps de faire le point sur ce qu’il s’est passé dans les années 80 et 90, et de redéfinir une forme de dépassement du capitalisme et de la propriété privée”, auquel on a “arrêté de réfléchir pendant 20 à 30 ans“.  En attendant, de vous faire vous même votre propre opinion à la lecture de cet ouvrage, en voici quelques extraits lors de son interview à france Inter ( Lire / écouter l’interview sur france Inter ).

Pour l’économiste Thomas Piketty, « il n’y a rien de radical à dire qu’il faut partir de ce qui a bien marché au XXe siècle ».
Les journaux “L’opinion” et Médiapart ont également produit un article, à lire si vous y êtes abonné.e.s + ce tout dernier article :

«Propriété sociale»: Piketty devrait également s’inspirer de Robert Castel

Dans son nouveau livre, Thomas Piketty réhabilite la notion de propriété sociale. Celle-ci a déjà fait l’objet d’une théorisation par le regretté Robert Castel : pour la défendre, il ne s’agit pas seulement de lutter contre les inégalités, mais envisager le changement des fondamentaux du système économique actuel (“Le Capital”, prenant aujourd’hui la forme de capitalisme néolibéral), en commençant par exemple par démarchandisation du travail.

De notre côté, aux ateliers constituants de Champagnac, dans le cadre de l’écriture d’une autre constitution – la première pour une vraie démocratie – nous proposons une définition de la propriété qui va dans le sens de la proprité sociale de Castel, en plus simple et plus radical …. si vous êtes intéressé.e.s par la question et pour en savoir plus, venez nous rejoindre et enrichir notre réflexion … en attendant que nos travaux soient suffisamment avancés et lisibles pour les communiquer en “libre accès”.

2/ Initiatives citoyennes

3/ L’horreur que je suis

C’est la rentrée d’Ut pictura philosophia ! Pour commencer, un texte qui explore la domination patriarcale comme fait social complexe, ne pouvant se réduire à une posture manichéenne.

Assigner les personnes à leur position sociale est toujours une erreur qui conduit à renier d’une part leur singularité et d’autre part leur volonté. Tous les bourgeois ne soutiennent pas le capitalisme, pas plus que tous les hommes ne sont les propagateurs du patriarcat. Et pourtant – c’est là une subtilité – tous les hommes hétérosexuels, du fait de leur position sociale, sont « dominants » et impliqués de fait dans la domination patriarcale. Cela ne signifie pas qu’ils aient, dans chacune des interactions particulières qu’ils auront avec des femmes, forcément l’ascendance ; cela ne signifie pas qu’ils ne peuvent qu’être agresseurs et jamais victimes ; cela ne signifie pas que leur simple présence exercera toujours une violence/domination sur les femmes, quel que soit la relation considérée. Je ne crois pas qu’il faille entrer, en tant qu’homme hétérosexuel, dans une dynamique de culpabilité diffuse, qui reviendrait à se charger personnellement des fautes de l’histoire. Je ne suis en rien responsable, pas plus que n’importe quel homme de notre époque, de la domination patriarcale. Lire la suite

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